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ULM à Saucats

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3 juillet 2006

HISTOIRES ET DELIRES AERONAUTIQUES

> Tout est vrai et certifié. Lors de leur check-list ou en cours de vol
> les pilotes d'Air France constatent régulièrement un certain nombre
> d'anomalies.
>
> Ils les signalent au service d'entretien sans prendre la peine de se
> montrer très explicites et en laissant le soin aux agents de maintenance
> de se débrouiller !!!
>
> Le service entretien résout le problème et le note sur le carnet
> d'entretien en laissant poindre son mécontentement ou son ras le bol non
> sans une certaine dose d'humour teintée d'ironie. 
>
> Voici donc quelques spécimens de problèmes signalés et le compte-rendu
> d'intervention. Accrochez votre ceinture... (et ce n'est pas du flight simulator)
>
>
> Q : Le pneu principal intérieur gauche a quasiment besoin d'être changé.
> R : Pneu principal intérieur gauche quasiment changé.
>
> Q : Test en vol OK sauf l'atterrissage automatique très brutal.
> R : Pas de système d'atterrissage automatique sur cet avion.
>
> Q : Le pilote automatique ne marche pas.
> R : Maintenant il marche.
>
> Q : Y a quelque chose de desserré dans le cockpit.
> R : Y a quelque chose de resserré dans le cockpit.
>
> Q : IFF inopérant.
> R : IFF toujours inopérant quand il est éteint.
>
> Q : Phare rotatif inférieur à moitié rempli d'eau.
> R : Phare rotatif inférieur rempli.
>
> Q : Fuite d'eau manifeste sur le train d'atterrissage principal droit.
> R : Fuite plus manifeste.
>
> Q : Volume de DME incroyablement bas.
> R : Volume ramené à un niveau plus croyable.
>
> Q : Punaises mortes sur le pare-brise.
> R : Punaises vivantes commandées.
>
> Q : L'avion a un comportement marrant.
> R : Avion averti de la nécessité de se retenir de voler droit et de rester sérieux. Essais au sol OK
>
> Q : Le mode activé du pilote automatique provoque une descente de 200 pieds par minute.
> R : Problème non reproductible au sol
>
> Q : Les crans font s'enfoncer la manette des gaz
> R : C'est à ça qu'ils servent.
>
> Q : Moteur n°3 manquant.
> R : Moteur trouvé sur l'aile droite après une brève recherche.
>
> Q : Il y a un bruit provenant du moteur n°2 comme si un type tapait avec un petit marteau.
> R : Petit marteau confisqué au type du moteur n°2.
>
> Q : Gémissement provenant du moteur n°2.
> R : Petit marteau rendu au type du moteur n°2

> Moralité : le service entretien d'air France ne manque pas d'humour.
> En revanche les pilotes d'Air France sont très inquiétants.

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3 décembre 2005

CONSTRUCTION DU HANGAR DU CLUB

Fin 2004, je proposais à des amis de monter notre propre association, pour mieux nous représenter, mettre en commun des services, des informations, et du matériels en commun.

Le gros morceau, après avoir monté notre club qui s'appelle: "l'S en ciel ulm" , fût de construire notre hangar pour abriter nos machines et d'avoir un endroit pour nous réunir et bricoler.

21_dec_007

Après avoir été élu président, je fus chargé des démarches pour la réalisation de notre projet. La partie ne fût pas de tous repos, mais finalement début septembre 2005, commença les travaux.

La demande auprés de la DGAC fût faite début 2004. Et là ça ne rigole pas. Le projet d'AOT (Autorisation d'Occupation du Téritoire) mis quelques mois pour nous parvenir... fin 2004.

Avec ce projet, vous pouvez remplir le dossier à la mairie. Une simple demande de travaux nous a suffit pour un projet de 400 m2. Mais il a fallut se battre pour prouver, document à l'appui, que nous n'avions pas besoin d'un permis de construire. Mais c'est passé. Aprés il a fallut se battre car le POS de la mairie (plan d'occupation du sol) ne correspond pas avec celui des aérodromes. Mais c'est passé.

Finalement en juin 2005, nous avions tous les papiers. Mais les devis avaient pris 10% à cause de l'augmentation de l'acier, du ciment, de la main d'oeuvre, des charges et surtout de la remarquable éfficacité de notre administration.

Par contre il faut rendre hommage à la rapidité des services du Trésor Public qui nous ont envoyés les impôts (1800 euros annuel) à payer avant ....... début juillet 2005. Un comble. Nous n'avions pas encore reçu le papier d'acceptation de la demande de travaux, qu'il fallait déjà payer. Bien sûr le premier coup de pioche n'était même pas donné. Heureusement le service compétent reconnut que nous pouvions attendre 2006 pour payer nos impôts. Attendez quand même que nous soyons dans nos murs pour nous rackéter.

Les vacances démarant, nous avons été obligé d'attendre la rentrée pour démarer le chantier. Ce qui est extraordinaire en France, c'est que pendant 2 mois d'été, la France s'arrête de vivre. Il n'y a pas une seule entreprise qui s'engage sur un chantier. Nos concurents à l'étranger doivent se frotter les mains en juillet et août.

Nous voilà donc la dernière semaine d'août 2005, et enfin les travaux de térrassement commencent. En à peine une semaine tout est plié, mise à niveau, sous couche, couche, ect...

img_011 img_041 img_021 img_081 img_10150 Camions et 400 tonnes plus tard...

Puis la semaine suivant le térrassement, la maçonnerie commence...

ma_onnerie_002 ma_onnerie_004 ma_onnerie_006 ma_onnerie_010 ma_onnerie_014 ma_onnerie_015 ma_onnerie_018 Et voilà, la maçonnerie terminée.

ma_onnerie_0121

Voici le détail de la fixation d'un poteau. Des tendeurs viendront se fixer sur la barre métallique et serreront le poteau qui vient par dessus. Pour démonter, opération inverse, et basta avec le hangar...

Nous sommes à la mi septembre, pour l'instant le chantier avance suivant le planing. Le goudronnage peut commencer à son tour. En trois jours c'est plié.

ma_onnerie_24_sept_2005_002 ma_onnerie_24_sept_2005_006 ma_onnerie_24_sept_2005_007 ma_onnerie_24_sept_2005_009 ma_onnerie_24_sept_2005_014 ma_onnerie_24_sept_2005_018ma_onnerie_24_sept_2005_019

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Jean Jacques, le trésorier du club et propriétaire d'un zéphir, met la main à la patte et s'occupe des finitions.

                                                                                                                                                                                                             

                                                                                                                  

construction_suite_001 construction_suite_002 construction_suite_004construction_suite_011

On commence à y voir plus clair. Jusqu'à présent tout ce qui est fait n'est que la préparation de ce qui devrait être le plus beau hangar de Saucats.                                    

                                                   Nous sommes à la fin septembre, et le début de la construction de la charpente métallique doit démarer début octobre. Mais les aléas de toute construction font que le client n'est plus le roi.

Et c'est ainsi que le premier poteau sera monter le ... 24 novembre.

baran_030 copie_baran_23_nov_001 baran_23_nov_006 baran_24_nov_002

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Heureusement l'équipe de montage connait bien son boulot, et la construction va trés vite.

Tout est terminé pour Noel, ce qui fera un mois en tout et pour tout.

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Ajustage des portes coullissantes.

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Et voici le résultat. Quand je vous disais que ce serait le plus de l'aérodrome de SAUCATS.

Et encore là, il n'y a pas de soleil .

Puis ce fût le grand moment de la remise des clés aux propriétaires des ulm. Champagne à la "clé", et la première virée de cette nouvelle aire pour nous vers LA REOLE où nous étions attendus pour déjeuner. Voici quelques photos de notre crémaillère intimiste, car la vrai, la grande aura lieu le dimanche 26 février.

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Nous sommes enfin chez nous. A partir de maintenant, la vie de notre club va pouvoir commencer. Il nous reste quelques travaux à finir comme nétoyer les abords, poser des goutières, eau, électricité ... Tout ça devrait être fait dans le courant de l'année 2006.

Le budjet total aura été de 80 000 euros pour 6 places à l'aise dans 400 m2, et 20 mètres d'ouverture de porte. 60 000 euros pour le hangar et les fondations, le reste pour le goudron et la mise à niveau du sol.

Prochaines photos aprés la crémaillère de février...

28 novembre 2005

TREFFLE D'AQUITAINE

Lors de l’assemblée générale 2004 du Comité Régional d'ULM d'Aquitaine, je fus chargé du projet d’un tour d’aquitaine de trois jours. Tour d’aquitaine qui fut rapidement transformé en treffle pour des raisons évidentes de logistiques.

Le but n’était pas de voler comme des fous, façon tour de France, mais de voler jusqu’à un point qui nous perméttrait de faire autre chose. De faire plaisir notament à nos passagers, pour une fois.

Allier notre plaisir de voler, avec la découverte d’une région ou d’une activité originale. En aquitaine ce n’est pas très dificile tant la divesrsité de notre région est grande.

Nous avons opté pour des activités sportives… pas trop quand même, faut pas pousser.

trefle_d_aquitaine_2005_101Le rendez-vous était fixé le samedi 13 aout à Montpezat à 9 heures. Déjà la veille Yoackim un allemand qui vient là en vacances tous les ans, ouvrait le tonneau de bière qu’il avait amené de sa région. Ce fût l’occasion de faire connaissance…

trefle_d_aquitaine_2005_007

Samdi matin breifing à 10 heures, distribution des tee shirt du treffle, planning de la journée, consignes de la base ulm de TERASSON LE BOS qui nous acceuille pour le repas de midi, et nous organise l’après midi une sortie à l’accrobranche local. Appéritif sans alcool bien sur (voir les photos), repas grillade, convoyage et nous voilà à quelques mètres de haut dans les arbres pour 4 heures durant.

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Repas servi et préparé de mains de maître par les membres et les épouses du club de Térasson. Merci encore...

trefle_d_aquitaine_2005_026Tranche de fou rire assuré et grosse fatigue malgré tout car c’est plus physique qu’il n’y parait. Le retour se fera très tard, vers 21 heures, et le repas au restaurant de la base est un réconfort pour nos corps meurtris, équimoses, crampes, … C’est qu’on est plus tout jeunes mon bon ami… Il faut souligner l’acceuil mémorable de toute l’équipe de Térasson qui s’est occupée de nous. Grand merci à vous, l’adresse est à conseiller, n’hésitez pas à vous arréter pour dire bonjour de la part du treffle.

trefle_d_aquitaine_2005_040 trefle_d_aquitaine_2005_038 trefle_d_aquitaine_2005_063 trefle_d_aquitaine_2005_043 trefle_d_aquitaine_2005_073 trefle_d_aquitaine_2005_036 trefle_d_aquitaine_2005_055 trefle_d_aquitaine_2005_097

Le dimanche matin je suis agréablement surpris de la ponctualité des « treffles ». C’est comme ça qu’on se surnomme pour se reconnaître entre nous. Un parisien en pendulaire, qui voulait passer quelques jours tranquilles dans le coin se joint à nous. Le pauvre, il ne savait pas dans quelle galère il s’aventurait. Il était prévu une journée canoe, mais les pendulaires partis vers 10 heures 30, reviennent au bout de ¾ d’heures. Ca ne passe pas au niveau de Fumel. 300 pieds au dessus du relief, c’est peu.

copie_de_we_patrick_quatreuil_029Du coup, je téléphone à Magalie de Caudecoste où nous étions attendu le lendemain pour inverser la journée avec le lundi. » Pas de problème, me répond elle, on s’organise. » Et nous voilà parti, pas très loin pour faire du karting. Repas au restaurant de la base, puis équipé pour battre le record du tour, voici le treffle en train d’en découdre toujours avec un moteur, mais cette fois ci même les accompagnateurs(trices) ont leurs mots à dire. Certains d’ailleurs faisaient moins les beaux à la vue des chronos.

trefle_d_aquitaine_2005_117Le seul qui n’a pas joué le jeu fût le parisien qui nous a mis une tolée mémorable. La bonne séance aurait voulu qu’il ne nous mette pas 2 secondes au tour. Bien sur nous lui avons expliqué que l’hospitalité de notre région était légendaire, mais quand même… Le repas du soir fut agité d’une frénésie en rapport avec la revanche que certains concoctaient pour la journée canoe.

Lundi matin, toujours ponctuel le treffle, départ des pendulaires comme la veille vers 10 heures 30, mais cette fois ça passe. Un anglais qui passait par là, décidement, se joint à nous. Ce n’est plus un treffle d’aquitaine, mais un rassemblement international, enfin presque.

trefle_d_aquitaine_2005_145Le petit aérodrome de La Cave, est notre destination. Comme les derniers arrivent, Yoackim s’aperçoit d’une crevaison sur son pendulaire. Il nous reste à peine ¼ d’heure pour réparer avant l’arrivée du bus. Alors que nous sommes en train de chercher une solution sans chambres à air, ni rustine, les ides fusent : chuimgom, patte à modeler, voler sur le dos… le parisien ouvre son sac et sort une chambre à air neuve, des rustines, les outils qui vont bien, et le pineau des charentes qu’il a ramené de là bas. Du coup nous lui pardonnons les 2 secondes au tour et acceptons ses excuses pour ce manque de courtoisie. Et comme les pendulaires ne sont jamais à court d’idée, Yoackim a équipé son pendule d’un comprésseur. Alors là je dis bravo, mais nous avons quand même fait remarquer que nous les pilotes d’aquitaine nous étions à l’abri de ce genre d’aventure. Ben voyons…

Et nous voilà parti pour les eaux tumultueuses de la dordogne. Enfin presque car cette année l’eau manque aussi dans la dordogne. Un repas champêtre était organisé dans les bois. Il faut s’imaginer deux grandes tables pleines de victuailles, de bouteille de vin, de fruits… Un vrai régal. Avant de partir à l’aventure, le plein fût fait dans les canoes de liquide pas très catholique, au cas une crue nous bloquerer. L’aventure aquatique commença là… Certains n’ont toujours pas compris que le but d’un canoe est de protéger ses occupants de l’eau et non l’inverse. Il y eu quelques pertes : appareil photo, lunettes, et surtout quelques illusions sur notre compétence à naviguer en droite ligne et à l’endroit. Quatres heures plus tard, bien fatigués, nous reprenions le chemin du retourd avec une halte bien méritée sur la piste du château de Condezaye où les propriétaires nous avaient préparés une collation.

Erintés, fatigués, mais heureux d’avoir passé trois jours formidables avec des amis, où nous avons partagé plus que volé. La formule choisie de faire des vols de 1 heure en pendulaire et ¾ d’heure en multiaxe a fait l’unanimité, sans blaser les uns ni frustrer les autres. Un week end a consommer sans modération.

Merci à Pascale, Thierry, les deux Philippe, Jean Marc le parisien, Jean Jaques, Isabelle, André, Sylvette, Christian, Francine, Marie Pierre, Océane, Yoackim d’avoir partagé cette aventure, et un grand merci à Jean Paul, Magalie…. de nous avoir acceilli.

Le treffle 2005 est mort, vive le treffle 2006. A vous de vous inscrire pour l’année prochaine et de proposer à votre club d’acceuillir une étape.

Thierry

28 novembre 2005

LA CORSE

CORSE 2005

photo_0584

Cela faisait bien un an que l’on avait dit : l’été prochain, la Corse, c’est sûr.

L’été se rapprochait, un repas chez Nicolas, propriétaire de l’eurostar de Saucats, et l’idée fût relancé. Aussitôt dit, deux dates furent arrêtées au cas où. On en parle à l’entourage et Richard, le propriétaire du Zéphyr de Saucats se joint à nous. Nous serons donc 3 machines, un kappa, un eurostar et un zéphyr, accompagnés de nos épouses.

La destination, très connue des aviateurs en herbe, fût PROPRIANO. J’avais déjà fait le voyage il y a cinq ans avec Bastien, instructeur à Saucats, et c’est à la suite de ce voyage que j’avais décidé de prendre des cours d’ULM. C’était pour moi un retour aux sources et une revanche car la première fois, j’avais été le sac de sable pour l’équilibrage. Je ne comprenais rien aux zones, à la radio, et pourquoi tant de tension et de concentration pour effectuer un simple vol…

photo_0791Arrivée sur PROPRIANO.

Sur Internet, les renseignements de l’aérodrome pris, les scooters loués, nous prenons l’option de planter la tente sur place. Pas de caution perdue si le temps nous empêcher de voler le jour J. L’énorme avantage de PROPRIANO, outre la tente sur place, est d’avoir un restaurant très convivial sur place, avec petit déjeuner à partir de 9 heures, les douches, et toutes les commodités à proximité. La ville n’est qu’à 5 minutes en scooter, et possède un charme fou. Plein de restaurants en front de mer, club de plongée, balades en bateau ou à cheval. Le sud de l’île est truffé de coin romanesque, jusqu’à BONIFACIO, la perle de la Corse.

corse_ulm_juillet_05_053 BONIFACIO.

Le trajet nous apparaît fort simple : Saucats-Millau-Cuers-St Tropez-Ajacio-Propriano. Cinq heures de vol, pas de problème.

Les machines révisées, les papiers en règle, les cartes 2005, les cartes VAC, un gilet par personne… Tout est ok. Le plan de vol…. on verra à Cuers et on se fera aider.

Départ prévu à 18 heures le vendredi soir, et traversée le samedi matin. Oui mais la fatigue de la semaine aidant, nous décidons au dernier moment de partir la samedi matin à 7 heures.

corse_ulm_juillet_05_002 Lever de soleil en été.

Finalement, ce sera à 7 heures 30. Ce n’est pas si mal. La brume sur Saucats et le levée de soleil, ses teintes jaunes…c’est un bon début, on en prend plein les mirettes.

corse_ulm_juillet_05_015 Pont de MILLAU

Jusqu’à Millau, où nous avions décidé de refueler, tout va bien. Nous frôlons le pont de Millau, de loin pour ne pas rentrer dans la ZIT, qui d’ailleurs n’apparaît pas sur nos GPS pourtant remis à jour la veille. Nous apprendrons plus tard que la ZIT n’existe plus. Première embûche à Millau, la station d’avgas est fermée et personne à l’aéroclub. Si ça vole pas un samedi en été, on se demande quand ça vole. Heureusement je retrouve un ami qui est instructeur pendulaire, il nous prête sa voiture et 2 bidons. Le temps d’aller à la station : 1 heure de perdu. Merci encore à Gilbert.

pict0008 Finale à MILLAU

Nous repartons pour Cuers, où nous arrivons à… 12 heures 15, après un vol mouvementé. La station fermait à …12 heures. Nous sommes bon pour casser la croûte au restaurant de l’aérodrome. Après avoir rempli nos réservoirs, nous nous occupons de ce fameux plan de vol. Sur les conseils du pompiste-percepteur-de-taxes, nous tentons notre chance par téléphone. Et ho surprise et magie de la simplicité, le plan de vol est déposé en à peine 3 minutes. Rien de plus simple.

corse_ulm_juillet_05_026 Alors où on est ?

corse_ulm_juillet_05_031 Nouvelle mode vestimentaire

Et nous repartons vers 16 heures 30… Plan de vol activé par radio, et la grande bleue nous attire irrésistiblement. Nous avons brûlé 3 cierges à St ROTAX avant de partir, nous sommes donc confiant, mais nous avons quand même enfilé les gilets. Finalement, c’est long, mais ça bouge pas, donc c’est plutôt agréable. Les photos fusent de partout, et le contrôleur n’a pas l’air de s’émotionner à l’idée de voir partir 3 ULM en patrouille. La visibilité est médiocre, nous ne voyons bientôt plus ni le continent, ni la Corse, mais nous voyons parfaitement la mer et les bateaux qui naviguent. Nous avons un horizon artificiel, mais il nous sert à rien et c’est tant mieux.

pict0029 Forcément, à cette hauteur c'est calme.

Enfin la Corse, le contrôleur nous propose de clôturer le plan de vol. Un peu qu’on accepte !  Comme ça au moins on n’oubliera pas. Le vol de la partie ouest de la Corse est superbe. La montagne plonge dans la mer, de petites criques, et de plages se succèdent à la cadence des anciennes tours génoises. Pour les vaches, par contre on repassera…

corse_ulm_juillet_05_096 Attention à la panne moteur.

Enfin l’arrivée à Propriano à 18 heures 30. Pas mal fatigués les équipages, mais nous l’avons fait. Plantage des tentes, présentation à l’agent de service, aller chercher les scooters, repas en front de mer et dodo.

photo_138 Nos fidèles destriés.

ret2Vue de Bonifacio depuis la mer.

Le dimanche commence par un vol jusqu’à Bonifacio, puis une virée en scooter cette fois jusqu’à …Bonifacio, entrecoupé de baignade. L’île de beauté porte bien son nom. Le dépaysement est complet. Visite, promenade, restaurants, achats de charcuterie locale, photo,  le bon touriste, mais c’est si agréable.

apict0024 Le rocher au lion, sa tour gênoise, et sa plage....

corse_ulm_juillet_05_076ruelle de BONIFACIO

Déjà le lundi matin. Nous commençons à penser au retour. La météo annonce du mistral, avec 80 km/h de vent dans le delta du rhône. Plan de vol déposé par téléphone, toujours un régal. Décollage vers 13 heures. Refueling à Cuers, et gros point d’interrogation sur le trajet du retour. Gros cumulus sur la partie Millau, nous décidons de monter jusqu’à Valence. Quand un ULM se pose. C’est un pilote local, et nous assure qu’avec du mistral, il faut faire le transit côtier par Marseille jusqu’à Béziers. Bien chef.

photo_143 Plein d'essence avant de repartir de PROPRIANO.

photo_192

Falaise de CASSIS

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Calanques

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Travers MARSEILLE, avec vue sur le Frioul

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Marais salants

Et nous voilà partis pour un vol entre 600 et 1000 pieds au dessus de l’eau encore. Ca bouge pas mal, mais c’est supportable. La vue est magnifique, les falaises de Cassy, les calanques du Frioul et de Sormiou, Montpellier et ses bassins de sel aux multiples couleurs. Dans tout ça nous avons été optimiste sur notre consommation essence. Nous pensions tenir jusqu’à Saucats mais le mistral plein travers nous ralentit d’un bon 35 km/h. Au lieu de contourner Toulouse, nous demandons à traverser la CTR. Accepté, et nous voilà verticale Toulouse, Blagnac. C’est grand. Les portes du hangar de l’usine airbus sont ouvertes. Je voudrais connaître la section de la poutre du portique, car l’ouverture malgré la distance fait immense.

pict0064

Ouf !

J’envoie un sms à Philippe de la base ULM de Montpezat pour lui dire de nous attendre avec la pompe allumée, car nous arriverons short pétrole à …21 heures.

                                                                                                                                                                                                                                                      

pict0067

Une bière et surtout les pleins fait, nous sommes super heureux. Comme quoi le bonheur tient à peu de chose : De l’essence dans un réservoir vide et un peu de chaleur humaine et aussi un air calme. Ca change du mistral.

Le retour sur Saucats se fait taquer, on se tire une petite bourre bien méritée après toutes ses émotions en à peine 60 heures, dont 15 en vol.

Les images resteront gravées à tout jamais en nous, cet hiver quand tout sera maussade, on se montrera les photos et on fera d’autres projets. Ce vol nous a énormément appris. Les voyages forment la jeunesse, mais aussi les pilotes. Nous avons dû gérer des problèmes auxquelles nous n’avions jamais été confrontés. Ceci nous conforte dans l’idée qu’il faut être très prudent mais que rien n’est impossible si c’est fait avec sérieux.

L’année prochaine, nous retournerons en Corse, mais cette fois ci, nous partirons le vendredi après midi, pour traverser le samedi matin. Et nous gèrerons mieux nos ravitaillement essence pour ne pas perdre des heures. Le second we qui avait été arrêté pour la Corse nous a permis d’aller à l’île d’Yeu. Mais c’est une autre histoire.

ile_d_yeu_01_aout_05_093 

L'ile d'yeu

Bons vols, et soyez prudents.

Thierry.

16 novembre 2005

PIC DU MIDI

pic_du_midi_024

     Le premier weekend de novembre, la météo annonce un anticyclone sur le sudouest. C'est décidé, les pyrénnées et les premières neiges seront notre destination.

pic_du_midi_001

Une halte à AUCH pour rassasier le pilote et copilote, et direction plein sud. L'aérodrome d'AUCH est plein de charme. Le long d'une petite colline qui provoque quelques misères aux pilotes au moment de l'atterrissage, c'est une destination de choix. Phillippe au fourneau vous fera vivre un instant magique. La piste en herbe est parfaitement entretenue, sinon pour les avions il y a la piste en goudron.

pic_du_midi_011

Aprés avoir redécoller d'AUCH, commencent les contreforts des Pyrénnées. On dirait une peau ridée. On devine le sens des vallées qui se dirigent toutes vers la chaîne, comme une invitation.

Puis vient la moyenne montagne. On bifurque vers le sud ouest, et on devine le pic du midi. Ca monte dur jusqu'à 11 000 pieds. Droit devant, il est là, majestueux et immense à la fois. Il est pourtant encore loin, mais il attire comme un aimant.

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Un ou deux 360°, quelques photos pour immortaliser. Il faut penser à repartir, en cette période la nuit est précoce. Le weekend suivant la météo annonce de la neige, tiens il va falloir penser à affûter les skis...

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Bons vols...

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12 novembre 2005

LFCS AERODROME DE SAUCATS

Bonjour à tous mes amis pilotes.

Ce blog vous donnera une idée des activités ULM qui se déroulent sur le terrain de SAUCATS, près de BORDEAUX.

Tout d'abord, il faut savoir que l'activité ULM sur LFCS n'est pas nouvelle, mais était plutôt anecdotique. Mais depuis 5 ans et l'arrivée des nouveaux multiaxes, la représentation s'est agrandit, et aujourd'hui, il y a environ 15 machines qui y sont basées.

Les ULM sont bien acceptés, même s'il existe encore quelques réfractaires à cette nouvelle aviation. Mais ne nous plaignons pas, il y a pire. Dans l'ensemble les imbéciles sont moins nombreux.

Dés le début, j'ai voulu monter un club pour nous réunir et accessoirement nous défendre si le besoin s'en faisait sentir. Nous nous sommes donc associés et avons monté un club ULM affilié à la FFPLUM : "L'S en ciel ULM" dont j'ai été nommé président. Et nous en avons profité pour construire notre propre hangar, pour abriter nos machines, et avoir notre club.

Au sein du club, nous essayons de priviligier l'esprit associatif, les sorties, le partage et les connaissances du milieu aéronautique et ULM. Nous ne souhaitons pas pour l'instant avoir d'école de formation, car ce qui nous intéresse, c'est chasser toute notion d'argent, pour priviligier les échanges entre nous.

Régulièrement je vous donnerai de nos nouvelles en espérant un jour avoir le plaisir de vous rencontrer.

N'hésitez pas à me contacter sur mon blog .

KAPPAMAN

11 novembre 2005

PRESENTATION DU BLOG

Sur ce blog, j'essaierai de vous faire connaître l'activité ULM sur l'aérodrome de Saucats, mais aussi de mon club dont je suis le président et qui s'appelle: "L'S en ciel ULM".

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ULM à Saucats
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